• Papa je me rends compte que je n'ai pas beaucoup parlé de toi et pourtant tu es toujours là dans mon coeur.

    Au mois d'avril ça a fait 52 ans que tu nous a quitté.

    Tu avais 57 ans et moi  22 ans 1/2. J'ai eu mon papa pendant mon enfance mais dans ma vie d'adulte tu m'as manqué.

    Tu étais un papa discret, tu laissais à maman le soin de notre éducation.

    Est ce que je te connaissais bien, je ne sais pas.

    Du plus loin que je me souvienne, tu étais beau avec des yeux gris transparents. Tu travaillais dans un bureau les chiffres tu connaissais! Pour aller travailler, tu étais toujours en costume cravate avec des chemises impeccablement bien repassées par maman.Tu avais toujours une serviette (cartable) en cuir et lorsque tu pensais qu'elle était usée, que tu en achetais une autre et bien nous tes enfants nous disputions pour aller à l'école avec ton cartable usé.

    Tu avais un bateau une barquette Marseillaise. Tous les samedis matin tu partais à la pêche. Les vendredis soir tu préparais tes palangrottes dans la cuisine on aurait cru qu'il y avait des toiles d'araignées avec tes fils de pêches que tu démêlais. tu ramenais beaucoup de poissons ainsi que de beaux coups de soleil.

    Aux beaux jours, les dimanches après-midi nous allions à Mourepiane et avions droit à une limonade. Parfois on  faisait un tour en bateau. La passe (phare) st Marie nous faisait peur, ça bougeait beaucoup parce que nous quittions le port pour le large et toi tu riais.

    Passer sour le tunnel du Rove en bateau faisait partie de ces balades

    Pour ma part j'adorais ces moments!

    Aujourd'hui tout a changé dans notre Marseille. Tu serais perdu dans cet imbroglio.

    Ca c'est une petite partie de mon enfance avec toi. Il y a eu des moments moins drôles  mais pour ça on verra plus tard.

    Une chose est certaine, tu me manques, vous me manquez vous qui êtes là-haut.

    ©caroline


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  • La vie file, la vie file entre les doigts.

    J'ai beau fermer mes mains, serrer les poings rien n'y fait.

    Ma vie file, ma vie me file entre les doigts. Je ne la maîtrise plus.

    Elle m'a emmené à un âge où l'on devrait pouvoir vivre pour soi après avoir tenu son foyer, s'être occupé des autres, élevé ses enfants en faisant de son mieux, en se donnant jours et nuits jusqu'au moment où ils ont quitté le nid.

    Mais non! La vie file, ma vie file et je dois continuer à m'oublier je ne peux pas vivre le temps qu'il me reste sereinement et non il y a d'autres autres...

    Non pas que les enfants, d' autres qui avec leurs propres soucis font que par obligation, sans avoir de choix  je laisse filer ma vie en m'oubliant encore et encore.

     J'en suis toujours et encore au moment où l'on doit refouler ses ressentis, ses envies, ses besoins parce qu'il faut et faudra penser aux autres avant

    ©caroline

     


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  • Ce que l'on dit à la nuit, le jour ne peut l'entendre.

    Ce que l'on confie à la nuit personne ne peut l'entendre.

     Bien souvent la nuit est notre confidente. L'impression d'être seul avec elle fait que nous lui parlons de ce qui nous tourmente et qui fait notre tristesse le jour.

    Dans son silence la nuit nous écoute parce que nous ne faisons pas de bruit en nous confiant . Ce sont nos pensées qui lui parlent et nos pensées vont directement de nous à elle.

    Ce que la nuit nous répond le jour ne peut l'entendre.

    Le jour est trop bruyant pour prêter  attention à nos conversations avec la nuit.

    Le jour a trop de choses à gérer pour écouter celui qui a des soucis et puis le jour le soleil brille, ce qui n'est pas propice aux confidences.

    Tandis que la nuit....

    ©caroline

    ce que l'on dit à la nuit

     


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